Le guitariste d’Iron Maiden, Adrian Smith, a récemment visité Matt’s Guitar Shop. Dans la vidéo ci-dessous, Adrian et Matt discutent de la Gibson Les Paul Black Beauty de 1955, anciennement possédée et jouée par Paul Kossoff de Free ainsi qu’Eric Clapton durant la période Cream.

En 2022, Metal Hammer a rencontré Adrian Smith, qui a choisi les 10 chansons racontant le mieux son parcours – de ses deux périodes au sein d’Iron Maiden (1980 – 1989 et 1999 – aujourd’hui) à ses projets solo, collaborations et participations en invité. Voici un extrait de cette sélection.

Iron Maiden – Stranger In A Strange Land (Somewhere In Time, 1986)

Smith : En allant directement à Somewhere In Time et à l’une des dernières chansons que j’ai écrites pour le groupe avant mon départ, « Stranger In A Strange Land ». Nous enregistrions aux Wisseloord Studios, qui se trouvent aux Pays-Bas, à environ une heure d’Amsterdam. J’ai en fait vécu à Amsterdam pendant environ deux mois, ce qui était… intéressant. Ce n’était pas dans le beau quartier, mais on s’est bien amusés ! J’ai beaucoup aimé cet album et pris beaucoup de plaisir à l’enregistrer.

Michael Kiske – The Calling (Instant Clarity, 1996)

Smith : Après avoir quitté Maiden, j’ai fait quelques albums solo, ainsi que du travail avec un gars nommé Michael Kiske, du groupe Helloween. C’est un mec super et il était dans la même situation que moi, il avait quitté un grand groupe et cherchait à faire un album solo. Nous avions le même management, qui nous a suggéré de nous rencontrer car il cherchait des chansons pour son premier album solo. Je suis allé à Hambourg – ou du moins près – et je suis resté chez lui plusieurs fois, ce qui était drôle car je ne l’avais jamais rencontré avant, je suis juste arrivé chez lui avec ma guitare !

On s’est super bien entendus et on a écrit quelques super morceaux, dont un qui s’appelle « The Calling ». Il était un peu excentrique et avait loué une maison en ruine dans le nord de l’Allemagne qui contenait tout le matériel d’enregistrement mais sans chauffage. Il faisait un froid de canard. La chambre où je dormais, on l’a bouchée avec du carton pour couper le courant d’air. C’était quand même sympa, et il essayait sans cesse de me pousser à écrire une chanson du style de « 2 Minutes To Midnight » ou « Total Eclipse », un morceau en face B de « The Number Of The Beast ».

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